Garder, bricoler ou jeter

Le book crossing ou BC ou BX est un challenge initié par l'Américain Ron Hornbaker en 2001.

Il s'agit de lâcher des livres dans la nature afin de précipiter l'envie de les lire.

On peut utiliser des formules-slogans, du type "Libérez les livres"

C'est une initiative maintenant assez connue et reconnue qui a son site web officiel

http://www.bookcrossing.com/

où l'on peut s'inscrire afin de décrire les livres "libérés" et indiquer où les trouver. 

Jusqu'à présent je faisais du lâchage sauvage, maintenant que je m'organise, je m'inscris donc !

La revue Actuel dresse une liste de 10 raisons de casser sa télé en 1989.

Même si certaines assertions sont quelque peu hasbeen, on peut poser la question qui tue, aux réponses navrantes :

est-ce qu'il en est de même aujourd'hui ?

Je cite :

1/ La guerre est plus télégénique que la paix.

2/ La mort rend toujours mieux que la vie.

3/ La superficialité marche mieux que la profondeur.

Parmi les objets entassés, nous trouvons bien entendu, les livres et magazines.

J'ai énormément de difficultés à m'en débarrasser alors que la plupart n'ont pas de valeur, même sentimentale.

Pour m'aider, j'ai décidé d'en parcourir un ou deux par jour, d'en tirer ce que je peux, une dernière fois, puis de donner ou poser sur un banc (pauvres éboueurs !).

Il vous est peut-être arrivé d'hésiter quand au choix du laçage de vos chaussures. 

Lequel est le plus pratique, je suppose que cela dépend des goûts.

Pour moi, j'ai horreur de la méthode c de l'illustration ci-dessus, méthode dite "rapide", laquelle est chère aux marchands de baskets.

La méthode b dite " tous les deux trous" m'a toujours semblé trop compliquée pour moi (il faut compter !)

Je choisis donc généralement la méthode a, en zigzag, celle qui me paraît la plus évidente, quoique je sois souvent contrainte de défaire le laçage initial pour le refaire à mon idée.

Aussi suis-je satisfaite de lire sur le numéro de février 1996 de "Pour la science" version française de la revue Scientific american, que le mathématicien John Halton de l'université bien connue de Berkeley, a prouvé que c'était le laçage le plus économique, qui nécessitait la moins grande longueur de lacet, et ceci, tenez-vous bien, quels que soient le nombre et l'écartement des oeillets.

Le laçage le moins écolo étant le préféré des magasins de chaussures. Honte à eux ! (il est vrai qu'il vendent aussi des lacets, ceci expliquant cela)

Merci à la revue de m'autoriser à publier ici l'illustration. 

Beaucoup d'articles durs à jeter, dans cette revue, bien que je n'y comprenne pas grand chose.

Je ne les citerai pas, ils sont trop nombreux et je pourrai décider de garder le numéro...

Contradiction humaine : alors que les biens de consommation se multiplient avec les points de vente offerts par le web, la mondialisation et la multiplication des vide-greniers et brocantes qui font que pièces de mobilier et surtout, bibelots et décos sont vendus à faible coût, l'humeur est aujourd'hui, au vide ou à la récup.

Ainsi que j'en informe mes lecteurs dans ma présentation, j'ai pendant longtemps goûté à la nudité de mon logement, et puis au fur et à mesure que les dizaines d'années passaient, j'ai fini par me mettre à garder l'inutile, l'obsolète, et pire, le cassé, fantasmant sur les merveilles à créer à partir de pièces éparses, sans pourtant avoir le temps de mettre en oeuvre mon imaginaire mobilier.

Je suis devenue ce que l'on appelle avec un certain mépris, une accumulatrice, au grand dam de mon entourage